Catégorie jeune
1^er prix

Pauline Collet pour

 

"Et le Vallon de Réchy fut "

" Un papillon se poserait sur sa main. Délicatement, sans un bruit, comme il sied à un papillon discret. Ses ailes seraient irisées, avec une multitude de couleurs miroitantes: rouge, vert, violet…

 

Le jeune homme recommencerait alors à écrire et le papillon s'envolerait, le laissant seul avec son stylo, son carnet et le paysage tout autour de lui: le Vallon de Réchy. Un endroit un peu perdu qui serait entouré de montagnes grises couronnées de nuages où le vent frais soufflerait sans arrêt.

Un endroit paisible où le chant des grillons se mêlerait au clapotis de la rivière. Celle-ci se jetterait ensuite dans une cascade bouillonnante, brillant de mille feux.

 

Là-haut, tout semblerait vouloir dominer le panorama: la roche encerclant le vallon: la rivière et ses méandres: les nuages de tout noyer sous leur brouillard parfois.

Là-haut, le temps semblerait s'étirer à l'infini, les journées n'auraient ni début, ni fin.

Là-haut règnerait la Nature dans son plus pur état.

Là-haut, tout serait calme, serein et rien ne troublerait cette quiétude.

Là-haut "

 

Catégorie jeune
2eme prix

Samantha Formaz pour

 

Mon Vallon

 

 

La nature s'éveille. Les roches veillent.

Ce petit coin de montagne, Préservé de la hargne.

 

 

Mon cher Vallon,mon chez-moi, Où règne sans fois, ni loi,

Les montagnes déchiquetées, Ce paysage accidenté.

 

 

Le vent entame son hymne.
La source murmure ses rimes.

Les roches dressentleurs échines. Les sapinsse garnissent d'épines.

 

 

Le berger et ses moutons, Levoyageur et son bâton, Lechasseur et son fusil,

Le conteuret ses mélodies.

 

 

Tout ce monde pour toi, Mon Vallon, mon chez-moi. De la main humaine,

Cette vallée est reine.

 

 

Toutes les roches observent ; Ce que 1'Homme conserve.

Catégorie jeune
3eme prix
Samuel Varrin pour

 

L'Ar du Tsan, fin de l'été

 

 

 

plaine inattendue,
plane et herbeuseétendue
sous les anguleuses fééries minérales

 

 

craquelures gorgées d'eau néanmoins,
 aspérités du siège
 d'un géant

 

 

amphithéâtre d'avant l'humanité,
 public éparse
de sapins maigrelets

 

 

mousses mielleuses
 duvet des marais,
sieste de rochers discrets

 

 

Et sur l'herbepourprée
 par le soleil de tout un été,
les derniers comités de gentianes.