Les activités du groupement

 

 

 

LE VALLON PR0PRE

 

 

 

 

Chaque année des membres de l'association enlèvent les déchets abandonnés dans le Vallon ou contribuent au nettoyage des alpages.

 

 

 

 

 

Les images parlent d’elles-mêmes !!!

 

 

 

 

 

Dans le Bas-Vallon
Dans le Bas-Vallon
Dans le Vallon-Moyen
Dans le Vallon-Moyen
quelqu'un avait soif là haut, mais sans reprendre son déchet !
Dans le Haut-Vallon

 

VALLON ET TRAVAIL

 

 

BARBELES APPRECIES, BARBELES DEPASSES, BARBELES A NOUVEAU DEROULES !

 

Prenez du fils de fer barbelé dans vos mains, manipulez le l’enroulant ou le déroulant et très vite, vous aurez compris que non seulement, il est dangereux, mais qu’il peut tout à la fois délimiter un enclos, un camp, une prison, une pâture.

A lui seul, il peut dissuader plus d’un d’entrer ou de sortir dans ou de l’espace autour duquel on l’a déroulé ou de le franchir.

 

Durant des années, jamais les prairies alpines, sous la surveillance de bergers vraiment présents à leur troupeau, n’ont été sécurisées par des fils de fer barbelés.

En deux ans le Vallon de Réchy avec ses falaises en a été bardé, entièrement infecté.

Les autorités compétantes en la matière les ont interdits étant donné le danger qu’ils représentaient pour le bétail et la faune, proposant de les remplacer par des clôtures plus légères et moins blessantes.

Le nombre de vaches ayant fortement diminué, les bergers se faisant de plus en plus rares, on a tout simplement laissé sur place des centaines de mètres de fils de fer barbelés dans et sur le terrain.

 

Les Amis du Vallon de Réchy d’abord , puis la commission intercommunale de gestion du Vallon ensuite ont pris la décision de les retirer par étapes.

Samedi 25 juillet 2015, quatre hommes décident de braver l’incertitude de la météo. Le téléphérique de Chalais-Vercorin déroule l’information qu’il ne fonctionnera pas si le vent devait se lever. Gérard, le bouquetin des Crêtes, Gaétan au talon d’Achille , Jacques, pince en main, et Bernard au chapeau volant s’arrêtent aux Crêts du Midi.

 

Une exposition du sculpteur René Lorenz présente la grandeur et la beauté de l’être humain lorsqu’il offre sa tendresse et son attention à tout ce qui vit avec et autour de lui. L’intériorité de l’homme et de la femme rejaillit alors alentour, lumineuse. Deux êtres s’élèvent et grandissent en complémentarité, apportant paix et réconfort à leurs contemporains. Que les mains sont belles quand elles soutiennent le faible, caressent un enfant ou enveloppent toute naissance des soins nécessaires à sa fragilité.

 

En longeant le flanc du côteau sous la Brinta, ils atteignirent bientôt l’A du Tsan et la combe de la Bréchette, lieu de leur intervention. Le soleil déversant des seilles de lumière entre les épaisses ombres grises, leur transmit son énergie et une brise fraîche les retint à l’ouvrage tout en balayant avec douceur les surfaces de graminées, comme le ferait le souffle de la vie. Ensemble, calmement, bien organisés ils libérèrent ce jardin extraordinaire, des piquets et fils de fer qui le défiguraient et partagèrent leur repas tiré du sac.

 

La conversation allait bon train dans le parfum de la rose des vents: comment se fait-il que l’on aie pas retiré ce matériel ? Pourquoi les VTT circulent-ils dans le Vallon alors que le Val de Réchy est protégé et que les nouveaux panneaux magnifiques les interdisent – pourquoi empruntent-ils le sentier pédestre du flanc de côteau alors que la route de la conduite se trouve juste en dessous des Arzechons ? Plusieurs sujets : le loup et sa présence toute récente efficace dans la suppression des cerfs et des chevreuils, les chasseurs de l’an passé aux comportements difficilement compréhensibles, les politiciens et les services de l’Etat mal informés et lents à clarifier la situation, les touristes plus ou moins bien accueillis, les émissions de TV, les droits que, sans gêne, les locataires des alpages s’accordent, le retour des clotûres de fer en plaine, se sont tour à tour invités aux débats.

 

Nous avons rencontré des couples, un groupe de promeneurs relativement important, des gens tout à fait fréquentables, non connus, avec des chiens (berger castallan et suisse), des gens de chez nous, de Vercorin et des vététistes en sueur, parlant anglais, à l’assaut du col de Cou. Un couple de Genève, ainsi que trois jeunes Thaïlandaises découvraient avec enthousiasme et pour la première fois ce vallon exceptionnel. Nous garderons en souvenir de ce jour de corvée, le sourire de cette jeunesse étrangère venue de la lointaine Thaïlande en espérant le retrouver d’ici quelques années de gestion plus respectueuse du Vallon.

 

Lamon Jacques

 

 

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